LES CROYANTS CANNIBALES
De toutes les religions que les hommes pratiquent sur la terre, il existe dans toutes
les communautés plusieurs types de croyants. Il y a des croyants sincères,
des croyants hypocrites, et des croyants cannibales.
On a souvent entendu en Afrique et ailleurs, l’histoire des hommes qui mangent la chair humaine. De nos jours, cette pratique existe encore dans certaines sectes où les adhérents
se réunissent pour boire du sang humain et partager la chair humaine.
Ces propos vont sûrement vous donner de la nausée et du dégoût, mais pourtant
c’est vrai.
L’Eternel a donné l’ordre à l’homme de manger de la chair animale pour se nourrir
après le déluge, mais depuis longtemps les hommes ne se sont pas seulement contentés
de manger de la viande animale, mais leur désir s’est porté vers la chair et le sang de leurs prochains.
On a connu en Afrique des dictateurs, qui ont pendant des années, eut à leur table la chair humaine pour nourriture et du sang humain pour s’abreuver.
Ceci est une pratique condamnée de tous, et nul ne peut oser manger de la chair humaine même
à prix d’argent. Cependant, cette pratique de manger la chair de son prochain est pratiquée
de nos jours même dans les églises, synagogues et mosquées.
Vous allez certainement me dire que c’est faux et pourtant c’est vrai. Je le dis en connaissance
de cause, car je crois que manger de la chair humaine ne signifie pas seulement prendre
la jambe, la tête, le bras, les oreilles, le cœur, de ton prochain et cela d’une manière
physique.
Il n’y a rien de plus précieux chez un homme que sa personnalité, car celle-ci est le reflet
de ce que ce dernier est en réalité dans son être intérieur.
Je veux parler de ceux qui se réunissent dans les églises, les mosquées, les synagogues, lieux
de service, familles non pas pour s’édifier, s’entraider mais pour calomnier, médire et diffamer
le nom de leur prochain.
Il existe même certains dont le travail est d’aller de maison en maison, de pays en pays,
non pas pour apporter la paix, mais pour semer la division et la confusion dans le cœur
des enfants de D.ieu. Certains mêmes se procurent des téléphones puissants pour s’assurer
que leur travail de calomnie, de division est bien accompli.
Lorsque vous vous rendez chez quelqu’un ou dans une réunion, au lieu de parler
ce qui glorifie votre D.ieu, vous prenez la tête de votre prochain pour la poser sur un
plateau d’or et se servent comme nourriture à longueur de journée. Ils prennent aussi
la jambe du prochain, ainsi que les autres parties du corps pour se nourrir, je veux dire
pour satisfaire leur égo.
Ils prennent le cœur de leur prochain qu’ils pressent pour en sortir du sang, et de l’eau
qui leur servent de breuvage. N’est-ce pas là du cannibalisme ? Lorsque vous videz votre prochain de sa personnalité, de sa réputation pour vous voir grandir et être apprécié
de votre Pasteur, de votre Rabbin, de votre Prêtre ou de votre Imam, n’est-ce pas là u
ne pratique de sorcellerie ou de cannibalisme qui ne glorifie en rien Le Seigneur.
Je veux ainsi dénoncer sans condamner ces frères et sœurs qui sont comme des caméléons,
semant la division entre les frères, les familles, les couples, les collègues ou les amis
et paraissent aux yeux de tous comme des anges, alors qu’en réalité, ce sont des croyants cannibales dont Le Seigneur finit toujours par exposer.
Je veux tout simplement vous dire mes amis, mes frères, et mes sœurs, que chaque fois que nous calomnions notre prochain, nous le vidons de son être, de son âme, à notre profit, ainsi ce dernier est vu comme un voleur, un adultère, un menteur, un escroc, un sorcier, un débauché, un arnaqueur, un cupide, que sais je encore …la liste est longue ! Alors que nous sommes appréciés, aimés, et même élevés à de hautes responsabilités, comme récompense de notre cannibalisme.
Il faut tout arrêter pendant qu’il est encore temps, car Le Seigneur ne nous laissera
pas impunis si nous continuons à pratiquer de tels actes au détriment des créatures faites
à l’image de D.ieu.
La tentation est grande de toujours parler mal des autres, de voir le mal qui est chez l’autre,
et d’ignorer ce qui est caché en nous, mais sachons le chers amis, lorsque tu pointes
un doigt en direction de ton prochain, tu oublies que 4 autres doigts sont pointés contre toi.
Faite le geste et vous verrez que nul ne peut échapper à cela. Lorsque tu juges une fois ton prochain, tu te juges et te condamne 4 fois. Il vaut la peine de se juger soi-même afin d’aider
son prochain à améliorer ce que nous présumons être le mal chez lui.
Le Seigneur Lui-même a dit qu’Il nous mesurera avec la mesure dont nous nous servons pour mesurer les autres.
« Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés, car on vous jugera du jugement dont
vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. »
Matthieu 7 : 1 et 2
Arrêtons de nous manger les uns les autres, mais si nous avons faim Le Seigneur nous a dit
qu’Il est le pain descendu du ciel et Son corps est une vraie nourriture, et Son sang un vrai breuvage. Si nous mangeons le corps du Seigneur et buvons Son sang, nous vivrons éternellement, et l’occasion nous est offerte bientôt lors de la Pessah (Pâques) d’accomplir
cette ordonnance du Seigneur, en nous approchant humblement de Sa table dans la crainte
et la communion fraternelle.
En attendant que Le Seigneur revienne, prions pour que Le Seigneur nous donne de bénir, d’élever, d’encourager et de dire du bien de notre prochain lorsque nous nous retrouvons.
Que Le Seigneur éloigne l’esprit de calomnie, de médisance, de division, de confusion et d’hypocrisie que l’ennemi introduit toujours entre nous pour mieux nous détruire et nous éloigner de l’amour de D.ieu et de la grâce qu’Il réserve à Ses enfants.
Ce message n’est pas dirigé contre quiconque, mais il m’est venu en cette heure, de le partager avec vous, non pas pour juger, condamner, mais dénoncer ce qui cause le malheur dans nos familles, nos communautés et nos lieux de service.
Soyez bénis et que ceux qui ont des oreilles pour entendre, tirent profit de ces paroles
que je crois, venant du cœur de D.ieu.
Pasteur Philippe Sipewo