LE BAPTEME MESSIANIQUE

Publié le par phildesion

 

 

 

 

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 La Tévila dans le Mikveh est un bain rituel utilisé pour l'ablution nécessaire aux rites de pureté dans le Judaïsme . L'immersion totale du corps dans l'eau du mikveh fait aussi partie du processus de conversion au Judaïsme. Pareil procédé existe aussi dans le Judaïsme Messianique. On a eu pour coutume de l’appeler en français "baptême", du grec baptizein qui signifie "plonger"- ou plus doctement immersion.
 Le mikveh est, de façon prosaïque, une sorte de piscine remplie d’eau où l’on accomplit un bain (Tévila) rituel de purification dans le Judaïsme. Dans le B’rit Hadasha, le Pacte Neuf en Iéshoua, la Tévila ou l’immersion a revêtu une nouvelle connotation. En plus d’être un gage de conversion ou d’engagement pour une nouvelle vie, elle est devenue l’acte majeur par lequel l’on obtient la rémission totale de ses fautes passées. Elle peut se faire dans une piscine ou dans un cours d’eau.

 Comment se fait donc la Tévila ?

 Deux livres dans la Bessora Tova donnent des indications à ce propos. Ce sont les livres de Matyah et le livre des Actes des Apôtres. Matyah nous rapporte ce propos de l’Adôn Iéshoua concernant la tévila : « Allez donc faire des adeptes parmi tous les goîm. Immergez-les au nom du Père, du Fils et du souffle sacré ». (Matthieu 28, 19). Quand nous prenons le livre des Actes des apôtres, il est mentionné la manière dont les immersions ont été faites. Avaient-elles été faites en répétant de façon mécanique "au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" ? Aucunement ! Elles ont été plutôt faites au nom de Iéshoua Ha Mashiah, comme l’atteste ce passage du livre des Actes relatant la prédication de Shimôn Petros (Képha) qui, ce jour-là, le jour de la Pentecôte, était rempli du Souffle sacré : « Faites retour, que chacun d’entre vous se fasse immergé au nom de Iéshoua le Messie, pour la remise de ses fautes : vous recevrez en don le souffle sacré.» (Actes des apôtres 2, 38).

 Apparemment, la recommandation de Képha semble être différente de l’ordre de l’Adôn Yéshoua. Mais qu’en est-il pour de vrai ? C’est ce que nous allons maintenant expliquer. Commençons d’abord par analyser de plus près la locution « au nom du Père, du Fils et du Souffle sacré. Le nom du Père dans le B’rit Hadasha, le Pacte Neuf, est révélé au grand jour par celui qu’Il a envoyé, son Fils : « J'ai manifesté ton Nom aux hommes que tu m'as donnés du monde; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole» (Jean17, 6).



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 Quel est donc ce Nom manifesté aux hommes par le Messie ? Iéshoua, vous me direz ! Ce nom serait-il au-dessus du nom d’Elohîm ? Loin s’en faut ! Sinon en ce nom, le Père lui-même plierait aussi les genoux, ce qui serait absurde ! En vérité le nom Yéshoua est aussi celui du Père : « Quand j’étais avec eux, pouvait dire Iéshoua, moi je les ai gardés en ton Nom que tu m’as donné. » (Jean 17, 12).Certains pourraient s’étonner alors du fait que le Père et le Fils aient le même nom. Vraiment ! Le Messie n’est-il pas le fils aimé à qui le Père a délégué tout pouvoir ? Les Ecrits sacrés ne rapportent-ils aussi pas à son sujet ceci : « Devenu bien meilleur que les messagers, il a hérité d’un nom plus différent que le leur. Oui, auquel des messagers a-t-il dit : Toi, mon Fils, moi-même aujourd’hui je t'ai engendré ? Et encore : Je suis à lui pour Père. Lui, il sera à moi pour Fils ? » (Hébreux 1, 4-5). 

  Il n’y a donc rien de plus naturel que le Messie, comme tout fils "légitime", porte aussi le nom de son Père ! Il convient à ce stade de notre développement qu’on s’attarde un temps soit peu sur l’expression hébraïque "Ben Elohîm". Cette expression, souligne André Chouraqui, n’a pas et ne peut avoir le même sens qu’en grec "huios tou theou". En hébreu, le mot "Ben" exprime une dépendance qui souvent n’est pas celle d’une filiation biologique. Par surcroît, dans l’univers biblique, Elohîm est le père non seulement de tout homme mais de toute créature, de tout objet.



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 Que dire donc du nom "Imanu-El" ? Ce nom n’a été évoqué dans la Bessora Tova que pour citer Yeshayahou l’Inspiré. Revenons au fameux verset : « Immergez-les au nom du Père, du Fils et du Souffle sacré.» Nous connaissons le nom du Père qui est aussi le nom du Fils : Iéshoua qui, faut-il le rappeler, signifie IHVH (Yah) Sauve. Quand nous remplaçons chaque terme par son équivalent dans le dit verset, on obtient ceci : Immergez-les au nom de Iéshoua le messie. C’est l’immersion du retour ou le baptême d’eau pour le pardon des fautes. Le reste de la locution et du Souffle sacré concerne l’immersion dans le Souffle sacré. Ce dont avait parlé Yohanân Ha Matbil quand il annonçait le Messie : « Moi je vous ai immergés dans l'eau ; Lui, il vous immergera dans le souffle sacré. » (Marc 1, 8).

  L’usage a été établie que le candidat à l’immersion avoue toutes ses fautes passées et reconnaisse Iéshoua, comme le Mashiah, le Fils de l’Elohîm de la Vie avant de plonger dans le mikveh, ou dans l’eau. Ce qui suit le prouve si bien : « Ils sont immergés par lui dans le fleuve du Yarden (le Jourdain) en avouant leurs fautes » (Jean 3, 6).

 Il n’y a donc pas plusieurs manières de faire la Tévila dans le B’rit Hadasha, mais une seule. C’est une immersion totale dans le mikveh ou dans un étang d’eau naturel et au nom de Iéshoua Ha Mashiah. L’on n’a pas besoin de plonger trois fois par le nez ou par la nuque ou encore moins de recevoir une aspersion d’eau sur la tête au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ou au Nom de Jésus-Christ. Oui, il est ainsi dans le livre des Actes : « Le salut ne vient pas d’un autre. Non, il n’a pas été donné aux hommes un autre nom sous les ciels par lesquels il nous faut être sauvés. » (Actes 4, 12). Et ce Nom là n’est nul autre que Yéshoua.

  Il y a donc la Tévilah dans le mikveh ou l’immersion du retour pour la rémission des fautes et enfin l’immersion dans le Souffle sacré, par lequel l’on reçoit le don et les charismes d’Elohîm.



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L’immersion dans le Souffle sacré

 L’immersion dans le Souffle Sacré peut se faire de plusieurs manières : soit par imposition des mains, soit lors de la proclamation de la Bessora, soit avant, après ou même lors de l’immersion du retour ou enfin comme Elohîm le voudrait. Recevoir la Rouah Ha Kodèsh, le Souffle Sacré implique nécessairement la manifestation du don et des charismes d’Elohîm dans la vie de celui qui le reçoit. Outre cela le Souffle sacré, nous l’avons dit, œuvre en sorte de transformer l’homme charnel en un être accompli, à la mesure de la stature parfaite du Messie Iéshoua. Par l’immersion dans la Rouah Ha Kodèsh, le Souffle Sacré, nous recevons les charismes et le don du Souffle d’Elohîm qu’il nous conviendrait, à cause de la falsification dont ils sont sujets sur le terrain, de définir.
 
a) Le fruit du souffle et les charismes

 a1) Le fruit du souffle

« Gardez-vous des faux inspirés ! Prévenait Yéshoua. Ils viennent vers vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Des raisins se cueillent-ils sur des épines ? Ou des figues sur des ronces ? Ainsi, tout arbre bon fait de beaux fruits; mais un arbre pourri fait de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut faire de mauvais fruits, ni un arbre pourri faire de beaux fruits. Tout arbre qui ne fait pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Ainsi, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Matthieu 7, 15-20).

 On reconnaît ainsi un adepte de Yéshoua par la manifestation des caractères de la Rouah d’ Elohîm : « L’amour, le chérissement, la paix, la patience, l'obligeance, la bonté, l’adhérence, l’humilité, la maîtrise de soi. » (Galates 5, 22).

 
a2) Les charismes du Souffle

Les charismes sont multiples. Ce sont selon Shaoul, la puissance de miracles, de guérir, de secourir, de gouverner et de parler diverses langues (1Cor.12, 28). Cependant concernant les charismes, la Bessora Tova nous suggère d’être prudent et de ne point adhérer à tout souffle. Encore que le diable notre adversaire s’évertue à imiter tant bien que mal l’action du Souffle sacré. Comment savoir si celui ou celle qui manifeste des charismes extraordinaires, manifeste vraiment ceux du Souffle d’Elohîm ? Ecoutons Yohanân enseigner là-dessus :« Aimés, n’adhérez pas à tout souffle, mais éprouvez si les souffles sont d’Elohîm, car beaucoup de pseudo inspirés sont venus dans l’univers. En ceci vous pénétrez le souffle d’Elohîm: tout souffle qui atteste Iéshoua, le messie, venu dans la chair, est d’Elohîm. Et tout souffle qui n’atteste pas Iéshoua n’est pas Elohîm, il est de l’anti-messie, dont vous avez entendu qu’il vient et qu’il est déjà dans l’univers.» (1Jean 4, 1-3).



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 Que penser alors des assemblées qui, tout en se réclamant du Messie, confessent la Trinité ? On voit leur sérieux! Elles s’opposent à la vérité, réfutant le fait que l’Adôn Iéshoua soit vraiment devenu un homme. Pourtant l’Adôn Iéshoua avait bien signalé que le Souffle de vérité, le Réconfort, viendrait faire cheminer les disciples dans toute la vérité, et qu’Il prendrait ce qui est à Lui pour le leur annoncer. Comment se fait-il alors que le Souffle d’Elohîm ne les conduit pas dans cette vérité basique, immuable, indéniable que c’est le Messie Iéshoua lui-même et non Elohîm le Père qui soit venu en chair ?
Par là, nous pénétrons que ces assemblées n’ont pas la Rouah Ha Kodèsh. Par conséquent, les charismes qui se manifestent en leur sein ne peuvent être ceux d’Elohîm, en commençant par les langues qu’elles parlent. Dans ces assemblées, parler en langue s’articule autour d’un de ces baragouinages, dont le respect de nos lecteurs nous interdit ici de donner quelques exemples.

Par contre le jour de la fête du don de la Tora, le jour du Shavouôt (la Pentecôte), les gens entendirent les adeptes parler dans des langues diverses, des merveilles d’Elohîm :« Comment donc les entendons-nous, chacun dans son propre dialecte, celui de sa terre natale ? Parthes, Mèdes, Élamites, habitants d’Arâm-Naharaîm, de Yéhouda, de Cappadoce, du Pont, d’Asie, de Phrygie, de Pamphylie, d’Égypte, et des provinces de Libye proches de Cyrène et ceux qui résident à Rome, Yéhoudîm et prosélytes, Crétois et Arabes, voici, nous les entendons raconter dans nos langues les grandeurs d’Elohîm. » (Actes 2, 8-11).

  Cependant parler selon le souffle des langues étrangères n’est point proscrit en assemblée et encore moins dans la communauté des consacrés. Quoique cela doive se faire selon la règle indiquée ci après : « Si l’un parle une langue, que deux, trois, pas plus, parlent chacun à son tour et qu'il y ait un interprète. Mais s'il n'y a pas d'interprète, qu’il se taise dans la communauté, pour se parler à lui-même et à Elohîm. » (1Corinthiens 14, 27-28).

  Le gage de la conversion se trouve dans la Tévila. Les immersions du retour et du souffle sont deux actes incontournables à poser pour intégrer la Kéhila. Soit l’un précède l’autre ou vice-versa. L’un ne peut être fait en remplacement de l’autre. Ce passage extrait des écrits de Marcos nous éclaire fort bien sur l’importance de la Tévila dans l’économie du salut de l’humanité : « Allez, par tout l’univers. Clamez l’Annonce à toute la création. L’adhérent, étant immergé, sera sauvé. Mais qui n’adhérera pas sera condamné.» (Marc 16, 15).

 



Photo-580.jpg Si l’on a adhéré au message du Messie Yéshoua, il est primordial et nécessaire de faire la Tévila dans le mikvé au nom de Yéshoua Ha Mashiah (l’immersion dans l’eau) mais aussi et surtout de recevoir la Rouah Ha Kodèsh, le souffle sacré, gage de la naissance d’en haut (l’immersion du souffle) : « Amen, Amen, je te dis, nul, s’il ne naît d'eau et de souffle, ne peut entrer au royaume d’Elohîm. Ce qui est naît de la chair est chair ; ce qui naît du souffle est souffle.

Ne t'étonne pas que je te dise: vous devez naître d’en haut. » (Jean 3, 5-7).

 

 

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PHILDESION

Publié dans TEMOIGNAGES

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S
Pourquoi le bain c'est chaque fois deux hommes et une femme
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M
<br /> <br /> J'aime beaucoup le peuple du Seigneur, le peuple qui a vu naître en chair et en os le Dieu des cieux et de toute la terre. Ce que je n'aprécie pas c'est les termes juifs. C'est difficile de<br /> comprendre. milliearuna<br /> <br /> <br /> <br />
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