LA NOURRITURE ET LA FOI
Très joyeux Shalom mes chers amis
Depuis la création de l’homme, la nourriture a toujours occupé une place primordiale, pour son bien-être physique, moral et spirituel.
En effet, lorsque L’Eternel acheva Son œuvre de création le sixième jour, Il fit l’homme à Son image, selon Sa propre ressemblance et lui donna autorité sur tout ce qu’Il avait créée, faisant ainsi de Lui le chef-d’œuvre de la création.
L’homme reçut l’ordre de manger de tous les fruits des arbres, mais quand à l’arbre qui est au milieu du jardin, il ne devait pas consommer de son fruit, ni s’approcher de l’arbre, par crainte de mourir.
Genèse 2 : 16 – 17
Ceci était un test d’obéissance que Le Créateur par amour pour Sa créature, voulut lui soumettre. De cette épreuve, il en ressort une vérité que l’on ne peut ignorer ; la nourriture a une influence sur le cours de la vie de chaque être humain. Si nous mangeons bien, c’est-à-dire conformément à la volonté de D.ieu, par Ses prescriptions, nous vivrons longtemps.
C’est pour cette raison que la « grippe porcine » qui fait ses ravages dans le monde, et qui défraye la chronique est sans inquiétude à l’égard de ceux qui gardent la Torah.
En effet, Le Seigneur dit ceci, parlant des animaux souillés, que l’on ne doit pas consommer :
« Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied fourchu et qui rumine, mais vous ne mangerez pas de ceux qui ruminent seulement, ou qui ont la corne fendue seulement. Ainsi, vous ne mangerez pas le chameau qui rumine, mais qui n’a pas la corne fendue : vous le regarderez comme impur.
Vous ne mangerez pas le porc, qui la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. »
Lévitique 11 : 1 à 8
Trois conditions sont essentielles pour qu’un animal soit considéré propre à la consommation. Il faut que l’animal ait la corne fendue, le pied fourchu et qu’il rumine. Si un animal ne remplit pas ces trois points, il est impur aux yeux de L’Eternel, donc sa consommation devient une abomination pour ceux qui se disent enfants de D.ieu.
Cependant, il est à remarquer que même si un animal remplit ces conditions, sa consommation est à contrôler ; il est interdit de manger du sang ou bien de son cadavre, à la suite d’une maladie ou d’un accident.
Ainsi, nous nous rendons compte que D.ieu a tout mis dans la Torah, pour que l’homme puisse éviter les contaminations provenant de la chair animale, de la volaille, des poissons.
Après le déluge, L’Eternel donna ordre à Noé et sa famille de manger tout ce qui se meut et qui a vie comme nourriture, en addition à l’herbe verte qui fut l’alimentation que D.ieu donna à l’homme à l’origine.
(Genèse 1 : 29)
Ceci parce que le déluge avait tout détruit et pour subsister l’homme devait manger la chair animale.
Mais D.ieu ordonna de ne pas manger la chair avec son âme, avec son sang, car L’Eternel redemanderait le sang de leurs âmes, que ce soit celui des animaux ou celui de l’homme, à l’homme qui est son frère, comme ce fut le cas pour Caïn et Abel.
Après le déluge, L’Eternel donna à Son peuple l’ordonnance concernant les animaux purs et impurs dans Lévitique 11, que nous avons cité plus haut.
Car l’homme s’était mis à tout manger comme c’est le cas de nos jours.
L’alimentation voulue de D.ieu dès l’origine, est à base végétale et non animale ; si L’Eternel l’a permis, c’est à cause du péché et de la dureté du cœur de l’homme. Au commencement, il n’en était pas ainsi.
L’homme se nourrissait de la végétation. Je ne voudrais pas ici, me révéler comme végétarien, mais simplement attirer notre attention sur notre façon de manger à cette heure grave où l’humanité a peur de ce fléau venant du porc.
Je ne voudrais pas non plus ériger des interdits sur ce qu’il faut manger ou pas, car le Royaume de D.ieu n’est pas, comme le disait Le Seigneur un Royaume de manger et de boire, mais consiste en la justice et la vérité.
Je vous convie tous, à ouvrir les yeux sur ce que L’Eternel dit en ce qui concerne notre mode alimentaire et à user de tempérance, de vigilance sur ce que nous disons, pensons ou mangeons, car à cause d’un plat délicieux, nous pouvons être privés du Royaume.
Bon appétit à tous, et que le dégoût de la viande porcine et du sang frais nous amène à la vérité de la Torah.
Notre Seigneur et Sauveur Yéshoua ha Machiah nous declare ceci:
" Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme;mais ce qui sort de la bouche , c'est ce qui souille l'homme"
Math.15:11
Adon Yéshoua parle ici de la souillure de l'âme, car elle nous prive de la vie éternel et non de la souillure de la chair qui est liée au culte rendu a D.ieu dans son saint temple.
Loin de nous la pensée que le Seigneur donne dans cette déclaration la permission de violer les saintes écritures.
Ce qui est souillé est déconseille par notre D.ieu, pour notre bien-être et non pour nous punir ou nous imposer des préceptes impossibles à observer
Je vous aime, et suis désolé de ce que les éleveurs de porcs et les bouchers vont connaître un lendemain difficile.
Que Le Seigneur les aide à élever des chèvres, des brebis, des agneaux, et à faire comme Noé qui prit toutes les bêtes pures et tous les oiseaux purs, et les offrit en holocaustes sur l’autel à L’Éternel, qui sentit une odeur agréable et fit cette déclaration :
Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse ; et Je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme Je l’ai fait.
Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point.
(Genèse 8 : 20 à 22)
Serrons cette parole contre notre cœur :
« L’homme ne vit pas de pain seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de L’Éternel. » Deutéronome 8 : 3
Soyez bénis, et longue vie à tous.
©Phildesion
